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 Faye, la sulfureuse incendiaire

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MessageSujet: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyJeu 10 Nov - 23:27


F A Y E








Pseudo : Faye
Nom Réel : Faith BladeWin
Age : 23 ans
Date de naissance : 12/11/XXXX
Lieu de naissance : Manchester - United Kingdom
Sexualité : Hétéro
Groupe : Loner
feat Megan Fox
Dossier Personnel

Capacités

• Infiltration
• Vol
• Pyromane
Expériences

A mit le feu à son lycée et à divers maisons.
A voler plusieurs dossiers classés confidentiels à des membres du gouvernement britannique.
A voler plusieurs bijoux et autres dans plusieurs bijouteries et boutique.
Dossier Criminel

Divers vol {boutiques et particuliers
Incendies volontaires ayant entraînés la mort.

Avant d'atterrir ici


Faye, la sulfureuse incendiaire On10

On m’a dit un jour, que mes sentiments n’étaient pas grand-chose aux yeux de ce vaste monde.
Que mon existence même n’était qu’une poussière dans l’infinie de l’univers.
On m’a dit un jour, que je n’avais pas ma place dans ce monde.
Et quand on vous le rabâche encore et encore pendant les dix premières années de votre vie, vous croyez que c’est vrai jusqu'à votre mort.
Heureusement que tel un phœnix j’ai ressuscitée de mes cendres.

Je regardais les flammes, dansantes, dans l’âtre de la cheminée, le froid mordant frappant sur les vitres. J’observais avec attention ce que j’avais toujours admiré : le feu. Mes mains avancèrent d’elle-même jusqu’aux flammes rougeoyantes, comme si j’aurais voulu les brûler.. Comme si j’aurais aimé les anéantir du plus profond de mon être. Mes mains, ou mon corps en entier. Oui c’était ce que je voulais… Finir dans le feu, les flammes embrasant mon corps de part et d’autre. Cette chaleur qui me consume pour ne laisser plus que des cendres…

    -Faith, on y va. M’annonçais ma mère depuis l’entrée de notre manoir Irlandais. Tu restes là, tu n’invite personne, tu fais attention. S’il y a la moindre casse, je envoi dans une école privée de la campagne Anglaise.


Je soupirais. Encore et toujours la même menace. De toute façon je n’avais rien à faire, pas même de fête de prévue, car mes amis m’avaient tous tourné le dos. Enfin amis… Devais-je encore utilisée ce mot ? Je n’en étais plus vraiment sur. Je me souviens de leur mots assassins, je me rappel leur visage dégoutés et haineux : « Faith on en a marre, tu joue la fille parfaite, t’es tellement gentille que ça nous écœure. On se foutait de toi et tu riais avec nous. C’est plus par pitié qu’on était avec toi que par amitié. Dégage… ». Je suis alors rentrée chez moi, me forçant à ne pas pleurer, non je ne voulais pas leur accorder ce plaisir. J’ai pris la direction de ma chambre, sans un mot, sans un regard pour ma famille réunit pour l’anniversaire de mon oncle, et j’ai ravalée mes larmes. Attrapant une bûche dans la réserve de bois, je l’ai lancée dans l’âtre de la cheminée, puis je me suis assise devant, ramenant mes jambes contre ma poitrine, et je les ai serrées contre moi, si fort que j’entendis les articulations de mes doigts craquées. Je tremblais, j’étais frustrée, irritée, mais pas assez pour atteindre la colère. Je me sentais mal, et, disons le franchement, j’étais pitoyable. A peine avais-je entendu la porte d’entrée claquée, que je fondais en larmes sur mon tapis d’époque, dans cette chambre aux allures chaleureuses qui n’avait pourtant accueilli aucun de mes faux amis…

Il est vrai que j’étais fébrile et particulièrement naïve. Il est aussi vrai que j’avais eu cette dangereuse envie de vouloir paraitre trop gentille. Pensant que le monde se basait sur la gentillesse et la bonté des gens. Le contraire me sauta à la gorge quand, en passant le portail ce matin là, je voyais leurs regards dégoutés, et que je vis leurs lèvres former un soupire d’ennui. A ce moment là j’avais compris que quelque chose n’allait pas, que quelque chose de partiellement grave allait se passer. Et que c’était moi qui allais en payer le prix. Tu sais parfois.. On a souvent cette impression, ce sentiment le matin, cette envie de rester dans son lit. Parce qu’on sait que quoi qu’on fasse, ca se passera mal, alors on se dit qu’il vaut mieux rester couché. Quand j’ai entendu l’orage ce matin là, je me suis effectivement dit que je me devais de rester dans mon lit. Que c’était même… Plus que vital. Si j’avais su, jamais je ne me serais aventurée en dehors de la maison. Ni même en dehors de ma chambre. Je pleurais encore quand mon husky entra dans la pièce pour venir se coucher à mes cotés, posant sa petite tête de chiot sur mes mains en poussant de petits gémissements. Amusée, un rire m’échappa, toujours triste, je le pris dans mes bras, toujours allongé sur ce tapis rouge et or, mes larmes allant sur son pelage gris et blanc. Dieu que j’étais misérable.

Quand je me suis levée, c’était avec une flemme inimaginable. J’avais envie de rester allongé sur ce tapis qui sent bon la braise, mon petit chiot dans mes bras glacés, à regarder les flammes enchainer un ballet aux couleurs chatoyantes sur leur scène de cendre et de bois, emprisonnées par la pierre. J’en venais même à me demander pourquoi j’avais bougé de cette position si confortable. La réponse ne tarda pas à fuser, ma messagerie instantané venait de s’allumer sur un message de Jalla, une de ces pestes qui m’avaient tant fait souffrir il y a plusieurs minutes. Enfin non, pas elle précisément, mais disons qu’elle s’était contenter de baisser la tête en ne prenant pas mon partie. Elle esquivait mon regard et se rangeait dans l’ombre des autres. Intrigué, lasse, et triste, je me dirigeais vers mon bureau, ouvris le clapet de mon ordinateur portable et lut en vitesse le message qu’elle m’envoyait. Deux lignes, juste deux lignes et elle se déco avant même que je ne puisse y répondre. Je jette un coup d’œil bref mais rapide aux mots qu’elle m’a adressés : « Faith, désolé pour tout à l’heure. Mais je ne peux pas me ranger de ton côté. Ne m’adresse plus la parole. Excuse-moi, j’espère que tu comprendras. Jalla. »
    -Vas te faire ! Hurlais-je en lançant mon ordi à travers la pièce.

D’un pas rageur je sorti de ma chambre avec la soudaine envie de m’engloutir un pot entier de Nutella.
Il y avait dans ma démarche une certaine impatience. Rien qu’en me voyant arriver, on aurait put deviner mon humeur massacrante. La tristesse était encore là, mais l’humiliation qu’on venait de me faire était plus forte que le ressentiment que j’éprouvais en pensant à ces folles. Mes pas me menèrent dans la cuisine où je m’installais furibonde sur le comptoir, après avoir prit le pot de Nutella qui se trouvait dans le placard le plus proche. Armé d’une cuillère à soupe, je dégustais le chocolat avec la férocité d’un lion en cage.
    -Toi tu ne vas pas très bien.
    -Grand-mère ! M’exclamais-je en bondissant sur le sol.
    -Ca va, tes parents ne sont pas là. Allez dis moi. Qu’est-ce qui t’arrive ? Demanda-t-elle en s’asseyant sur une chaise son regard perçant et rieur braqué sur moi.

Je lui déballais mon histoire, du début à la fin. Comment elles me traitent tous les jours, et comment j’encaissais sans un mot. Comment elles se fichaient de moi et comment je riais avec elles sous prétexte que je n’avais pas d’autres amies. Comment à l’heure actuelle je me sentais misérable… Elle ne dit rien, m’écouta raconter mon histoire sans un mot, sans aucune question ou objection. Et puis finalement elle sourit. Le genre de sourire qu’on fait quand on a une idée derrière la tête. Une illumination.
    -Ma chérie, tu me fais penser à moi quand j’étais jeune. Sous mon air ahuri elle continua : Oui quand j’avais ton âge j’étais comme toi.
    -Mais mamie, ris-je dans un rire nerveux. C’est pas possible tu es mon opposé complet.
    -Parce que j’ai ressuscité petite sotte. Sourit-elle.

Ma grand-mère était une personne très terre à terre. Elle savait parfaitement ce qu’elle faisait, où elle allait, et comment y aller. Son caractère à elle, était alors l’opposé exact du mien. Elle était confiante, sur d’elle, inébranlable, elle avait foi en ses convictions, et surtout, elle était forte. Bien plus que moi réunit en 10 000 exemplaires. Mon père tenait d’elle son envie de réussir et sa force d’esprit. Moi.. Moi rien. Enfin c’était ce que je pensais, jusqu’à maintenant.
    -Tu as quoi ? Demandais-je interloqué.

Elle ria.
    Tel un Phoenix je renais de mes cendres. » Récitât-elle alors. Cette histoire a été un coup dur. Ne reste pas comme ça. Réagit.

Et sur ces paroles énigmatiques, elle disparut dans la bibliothèque.
La chose étant qu’elles étaient assez claires pour que je les comprenne. Il fallait que je change.



Faye, la sulfureuse incendiaire Kylemo10
Et j’ai pris ces paroles à la lettre. C’est fou comment les paroles d’une grand-mère peuvent devenir un prétexte au changement d’une vie. Il m’a fallut du temps avant de comprendre ce que je devais changer en moi. Et à vrai dire, je ne sais toujours pas, à l’heure actuelle, ce que j’aurais du changer exactement. Mais je l’ai fait quand même, sans me soucier de rien d’autre, que de ce que je voulais vraiment. Moi. Faith Bladewin, fille de ministre. Il s’est passé plusieurs jours avant que je ne comprenne le vrai sens de son message. J’avais compris le plus gros, certes, j’avais le titre du livre, il me manquait les pages. Seulement jamais je n’aurais voulu l’acquérir de cette manière.

C’est un matin du mois de Janvier. La rentrée pour être précise. J’avais ravalée mes larmes pour la première fois de ma vie, la fierté avait remplacé ma soumission. J’avais peur, je ne savais pas quoi faire, ou comment réagir. Mais on m’avait dit de changer, alors même si j’ignorais quoi, il fallait que je change mes habitudes. Je m’étais levé un peu plus tard, demandant à mon père si l’offre de la limousine tenait encore. Il me sourit en me disant qu’il était ravi que j’accepte enfin son aide. Et son sourire me rassura quelque peu. Il me redonna un peu de confiance, de cette confiance que j’avais perdu il y a longtemps. Il passa sa main dans mes cheveux et me demanda de m’installer dans la voiture. C’est donc avec surprise que je le vis s’assoir avec moi à l’arrière de sa limousine de ministre anglais, en demandant à Edward, son chauffeur, de nous conduire au collège. Durant le trajet, il en profita pour demander comment se passait les cours. Si j’étais attentive, si j’avais des difficultés. Il enchaina sur les vacances d’été, si je voulais partir quelque part. Puis il me parla de son enfance. Comment il se rappelait en détail comment il avait connu maman. Je voyais dans ses yeux fatigués et cernés, une flamme que je n’avais jamais vu avant, sauf quand il posait son regard sur ma génitrice : la flamme d’un amour passionnel. Il me regarda alors qu’on arrivait dans la rue du collège, déplaça de ses doigts long et fins une mèche de mes cheveux qui trouva place sur mon visage, et déposa un baiser léger sur mon front et me souhaita une bonne journée. Le chauffeur ouvrit la portière sur ses mots. Je saisi mon sac offert à Noël par ma mère et rejoignais le flot d’élèves qui entraient dans la cour. Certains chuchotaient sur mon passage, c’était la première fois que je venais avec une telle voiture de luxe. La première fois que j’affichais ma richesse en public, étant donné que d’ordinaire je venais à pied et je portais des vêtements et accessoires tout ce qu’il y a de plus banal et qu’on trouve à pas cher sur le marché, mais aujourd’hui je n’hésitais pas à afficher ce qu’hier encore je m’efforçais de cacher. Certes nous portions un uniforme, mais ce genre de sac, ces bijoux scintillant et ces chaussures hors de prix, jamais je n’aurais osé les mettre en public, en dehors d’une représentation officielle donné par mon père. Et encore moins parmi des gens de mon âge, soit au collège comme maintenant. Mais a vrai dire je n’avais que faire de leur blablatage sur mon chemin, enfin non, en fait cela m’intéressait. Plus j’avançais, plus la fierté augmenta, mon ego grandissait. Ils m’enviaient, et j’adorais ça. Arrivé à la hauteur du portail blanc, je fis volte face, et agitais ma main dans les airs pour dire au revoir à mon père qui commençait déjà à partir travailler.

Traversant la cour au sol rendu fraichement humide par l’averse de la nuit, j’affichais un air nouveau. Plus les remarques fusaient, plus je relevais la tête. Fière et sur de moi. Le problème étant, que toute cette fierté et assurance, disparut comme balayée par une tornade en apercevant l’objet de mes cauchemars : ces pestes qui m’avaient humiliée. Certes je gardais la tête haute, mais rien qu’en voyant leurs regards méprisants et leurs airs dégoutés, je n’avais qu’une envie : baisser la tête et partir en courant. Je n’avais plus envie de pleurer, je l’avais déjà fait tant de fois durant ces deux semaines que mon corps n’avait plus aucune larmes à verser. A vrai dire je devais boire plus d’un litre et demi d’eau pour me réhydrater correctement. A la place c’est l’amertume qui remplissait ma gorge et qui me fit m’assoir à ma place sans un mot. Je pus néanmoins leur passer devant sans trembler montrant avec un brin de témérité cette attitude que je leur avais toujours cacher et que j’affichais aujourd’hui avec arrogance. Je repris calmement et discrètement mon souffle une fois mon abri atteint, les entendant alors cracher et pester contre moi avant de se retourner, non sans m’avoir au passage lancer un regard dédaigneux, comme celui qu’on adresserait à un SDF ivre mort coucher près d’une poubelle, pas même à un chien, non les chiens on leur adresse des regards emplis de pitié. Moi je n’avais pas le droit à ce traitement de faveur, pas venant d’elles.

Le cours de littérature avait commencé depuis plusieurs minutes, à vrai dire cela faisait bien une demi-heure que nous étions là, assis à fixé nos livres en écoutant Mr McLagan faire son discours sur l’importance d’un bon livre à notre chevet. Bien entendu, il n’oublia de nous souhaiter une bonne et heureuse année. Mais ça, on s’en doutait un peu vu comment le début d’année scolaire lui avait été fatal pour son moral. Il faut dire que les plus vieux du collège, soit notre promotion, n’y était pas allé de mains morte avec ce pauvre teacher qui ne demandait qu’a enseigner son savoir et recevoir son bulletin de paye tous les mois. J’avais de la peine pour lui, et lui aussi en avait pour moi… Tout du moins il en avait eu pour les minutes et les jours qui allaient suivre. Je n’avais rien vu venir, j’étais tellement concentrée, que je ne faisais même pas attention à ce qui se passait autour de moi. Je m’occupais de recopier le passage du livre de Shakespeare qui m’inspirait le plus –comme demandé dans la consigne-, en prenant de préciser mes impressions et différents commentaires de mon registre afin d’informer au correcteur ce pourquoi j’avais choisi tel passage, j’étais tellement dans cet état d’esprit que je ne vis pas arriver le proviseur. Je ne l’entendis pas non plus toquer à la porte de la salle de cours… La mine grave il s’avança vers Mr McLagan et lui parla, prenant soin de tourner le dos à la classe qui les regardait avec des yeux plus qu’intéresser. C’est sans sourire qu’il s’avancèrent vers moi, toujours occupé à remplir la feuille, plus si blanche, avec l’encre bleue de mon stylo.

    -Bladewin ?
    -Oh non monsieur s’il vous plait j’ai presque fini ! Implorais-je en croyant que le temps était finalement arriver à son terme.
    -Bladewin, veuillez nous suivre s’il vous plait…


Je relevais la tête, m’apercevant alors que tout ceci n’était pas du à l’heure qui passait, ou à une mauvaise blague de mes camarades de classe. Mais ce qui me fit penser que quelque chose n’allait pas… Ce fut leur regard sous lequel j’avais l’impression d’être un chien errant dans la rue, par une nuit sans lune. Méprisable. Je les suivi donc en dehors de la classe, sous les regards insistants de ceux qui partageait mon quotidien scolaire heures après heures, jours après jours… Années après années, dans cette petite ville d’Irlande tout le monde se connait. Les jeunes du même âge passe leurs années ensemble, car ils finissent toujours dans les même classes à quelques 365 jours près. Je n’osais pas leur adresser un regard, je voyais déjà leurs sourires à elle et leur airs interrogatif peint sur leur visage pourtant si pragmatique à la base. Je me devais de garder contenance, car je savais que j’étais observer. Ravalant ma salive avec peine je fis un pas dans le couloir jusqu’au bureau de mon très aimé directeur qui avait interdit les téléphones portables dans l’enceinte de son établissement.

Les murs étaient en vieilles pierre d’un siècle dont j’ai oublié le chiffre, le sol était finement arrangé avec un tapis rouges aux bordures dorées, les dortoirs, à l’étage pour les filles, au rez de chaussé pour les garçons, tout comme le reste des bâtiments, avaient des colonnes en pierres blanches un peut partout. En fait, ce bâtiment était une ancienne Abbaye. Racheté pour l’éducation de nous autres, chers gosses de nos parents friqués. La bâtisse fut construite en 1920 dans le but d’être une abbaye bénédictine, sur le site de Kylemore, d’où son nom : Kylemore Abbey. L’endroit plut beaucoup aux ancêtre de notre directeur, qui se passèrent le flambeau de générations en générations, refusant catégoriquement que classer cet endroit en musée. Nous passions toujours des heures a nous prélasser au soleil dans les jardins victoriens, sans compter les fois où nous allions dans l’églises néo-gothique pour sécher les cours en dormant sur les banc alors que nous devions prier, quand nous n’étions pas dans l’eau du lac Pollacappull. Parfois on nous emmenait en randonné sur la Duchruach Mountain. Situé au fin fond de la cote ouest Irlandaise, nous n’avions pas à craindre de la pollution, tout simplement parce que le village alentour n’était pas très ouvert sur la modernité et que le seul espace touristique à la ronde était bien notre établissement scolaire. Le problème étant qu’on ne pouvait le visiter pendant les heures de cours, soit disant que nous étions trop… Perturbable. Bien plus qu’une simple abbaye, c’était un véritable château. Et un internat.. En gros une prison.

Le bureau du geôlier était simple, dans un style classique et sobre, mais très classe. La pièce en elle-même était assez grande, et ce grâce à la disposition des meubles. J’en venais à me demander si une architecte d’intérieur spécialisé en feng shui n’était pas venue fourrer son nez dans cette pièce tellement l’on s’y sentait bien. Cela expliquerait cette soudaine réussite… Je n’eus pas le temps de divaguer que mon directeur me rappela à l’ordre.

    -Bladewin, vos parents vont venir vous chercher. Vous rentrer chez vous aujourd’hui, veuillez attendre ici.
    -Pourquoi donc ? Demandais-je, ma curiosité piquée à vif.

Il soupira, regarda les papiers posés sur son bureau, et me fixa de son regard perçant, ne voyant finalement pas de moyen de fuir.
    -Bladewin, votre grand-mère est décédée.
    -Et alors ? Dis-je sans vraiment prendre compte ce qu’il venait de m’annoncer.


Voyant qu’il continuait à me fixer, je remis ses paroles dans ma tête. J’eus tout d’abord une expression de surprise, mêlé à de la terreur. Mes yeux dorés s’ouvrirent en grand, donnant à mon visage en forme de cœur une expression d’effroi. Mes lèvres s’ouvrirent, mais aucun son ne sortait passait la barrière de mes lèvres. J’étais tétanisée. Je m’effondrais sur le canapé derrière moi, prenant ma tête dans mes nez en laissant de grand espaces entre mes doigts manucurés et fins, j’avais vraiment l’air d’une folle furieuse échappé de l’asile, ou d’une fille clairement anéanti… Je posais alors mon front sur mes genoux, mes cheveux blanc tombant sur mon dos, s’éparpillant dans les airs, retombant près de mon visage, si long qu’ils tombaient désormais sur le sol recouvert d’un tapis datant surement du XVème siècle. Ses mots martelèrent mon crâne, comme si mon cerveau tentait de se suicider en se projetant sur ma boite crânienne. D’ailleurs le mal de tête qui venait de pointer son nez ne fit qu’empirer au fur et à mesure que cette phrase repassait devant mes yeux. Sanglotant, j’essuyais maladroitement une de mes larmes qui roulait sur ma joue.

    -C’est pas possible, réussis-je a dire dans un anglais quasi parfait. Chose assez extraordinaire pour une personne qui pleure.


J’attendais, désespérément qu’il m’annonce la chute de cette mauvaise blague, ne pouvant arrêter ce flot de larmes qui ruisselait sur mes joues pour finalement s'écraser sans un bruit sur la pierre blanche. Mais elle ne vint pas.


La fin de mon année se termina plutôt bien. Je gagnais en assurance, et en popularité, en fait j’avais remarqué que plus je devenais peste, plus mes amis augmentaient. Alors je ne me suis pas arrêter aux mesquineries du genre. Non, je visais le niveau plus haut. Sans même le savoir j’avais déjà atteint le stade confirmée de la peste par excellence. Mes remarques cynique et désagréables en mettait mal à l’aise plus d’un. C’était un amusement, une sorte de passe-temps de les voir se mettre à rougir, me balancer une insulte et partir en courante, tête basse pour éviter les rires qui fusait ici et là. J’étais exécrable, et j’adorais ça. Plus ma popularité augmentait, plus j’éprouvais ce sentiment de vengeance vis-à-vis de mes anciennes amies qui m’avait viré de leur groupe parce qu’avec moi dans leur rang elles ne pouvaient atteindre ce stade de sociabilité scolaire. Quelle ironie. Je me délectais de leurs regards haineux et dégoutés quand je passais à côté d’elle, accompagné de mes nouveaux amis dont j’étais devenue la star. Je me n’hésitais d’ailleurs pas a leur lancé une petite réplique de mon crue quand ma rancœur prenait le dessus sur ma raison. Enfin, ce qu’il me restait de raison. Parce qu’on ne peut pas dire que je revêtais l’uniforme de la petite fille raisonnable. Non loin de là. On me craignait, moi et mes remarques, moi et mes actions. De ce que je pouvais dire ou faire. Dans le fond on avait peur de moi. Et, peut-être était-ce parce que j’avais peur des autres avant, mais j’aimais ce revirement de situation. De rien je suis passé à tout. De rien je suis devenue celle que tout le monde admirait et craignait à la fois. Je trouvais alors que ma vie était on ne peut plus parfaite.

Mais ce bonheur ne me satisfaisait plus. Il me fallait plus que la bande de populaire de mon lycée. Je me suis mise à draguer tous les mecs mignons qui passaient près de moi, j’avais, après tout, le physique qui allait avec. J’ai appris les joies du libertinage, et je n’avais aucun remords à draguer les copains de mes amies ou ceux qu’elles avaient dans leur viseur. Et puis comme dit plus haut, personne ne me disait quoi que ce soit, parce qu’on me craignait. J’ai donc à mon actif une grande liste de personnes qui soient passés entre mes mains. Toutes était consentantes, bien entendu. Je ne suis pas une violeuse. Seulement voilà, à trop jouer avec le feu on finit par se bruler. Or mon jeu favoris c’est de voir où est la limite des gens. Sauf que cette fois-ci je suis allée trop loin. C’était une journée ordinaire, je m’étais levé d’un pied matinal, je n’avais nullement envie d’aller en cours alors j’ai envoyé un sms à l’un de mes petits amis pour qu’on se rejoigne quelque part, plutôt que d’aller dans ce vieux bâtiment qui sentait la mort et l’ennui. Sauf que nous n’étions pas les seuls à sécher les cours, mon groupe d’amies aussi. Or ce que j’entendis ce jour-là au centre commercial dans mon dos ne me plut absolument pas. Cela passait de ma vie privée au fait que je volais divers objets en tout genre dans les boutique et magasins de la ville. Pourquoi le ferais-je avec un père ministre ? Même si je vous l’expliquais vous ne pourriez pas comprendre. Le fait est que par la suite, je me suis retrouvée sans lycée, parce que trop de rumeurs condescendantes circulaient à mon sujet. Or cela nuisait à la bonne réputation de cette institution. Par pure vengeance, j’ai mis le feu à mon lycée. Le regarder s’embraser provoqua en moi un sentiment proche de la délivrance. Je me sentais bien, et c’est pour cela que je ne me suis pas arrêter à ce niveau-là. Ainsi quand mon père se trouva en déficit politique pour sa campagne, j’ai eu l’idée de voler les plans de ses adversaires. Mais cela ne se révéla pas très … Constructif. En effet, après avoir passé la porte, je suis arrivé ici. Sur ce qu’on appel Hell.

Quelle ironie, car si l’enfer existe, nous y sommes. Et il existe bel et bien.

Présent depuis 62 semaines sur Hell (ou) Nouvel arrivant


Et le joueur


Byou ♥

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Dernière édition par Faye le Mer 28 Déc - 22:44, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyJeu 10 Nov - 23:38

Bienvenue sur le forum !! ♥

Pour les images, miss Tisvin devrait pouvoir te les passer ♥

Bon courage pour ta fiche !
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Tisvin
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyJeu 10 Nov - 23:40

Bienvenue ! Contente que le concept plaise ^^
Citation :

J'aimerais avoir les images de base qui ont servi à faire les images pour le modèle. Car ce sont, à mon sens, de très bonnes photos pour ce personnage.
Tu veux juste ses deux images de base là ou des galeries photos de Ga In ? :)
Miss tisvin sais si elle a enregistré les bases vu qu'elle est condamnée au netbook ><
Sinon bon courage pour ta fiche ♥
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyVen 11 Nov - 8:03

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ♥
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyVen 11 Nov - 14:40

    Merci ♥
    Euh ben... Les deux à la limite? Je suis difficile à satisfaire donc je veux bien, aussi, les galeries xD.
    Merci beaucoup =)
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyVen 11 Nov - 15:51

Tiens les galerie pour commencer : AF, Tumblr, Nauti
Et les deux bases ici et :)
https://falling-rain.keuf.net
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyLun 14 Nov - 18:14

J'aurais un léger retard dans ma fiche. Je fais ce que je peux pour la finir.
Raisons personnelles et scolaires u_u"
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyLun 14 Nov - 19:02

C'est noté, bon courage :)
https://falling-rain.keuf.net
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptySam 10 Déc - 9:46

Hey ♥ Pourrait-on avoir de tes nouvelles ? =)
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyMer 28 Déc - 18:45

Présentation terminée ♥
Navrée de vous avoir fait attendre.
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyMer 28 Déc - 18:51

Je lis dans la soirée ^^
Par contre il va falloir revoir ton temps de présence : "Maximum 140 semaines de présence " et c'est vraiment les anciens, ils sont très rares ;
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyMer 28 Déc - 22:44

Autant pour moi, j'avais cru lire minimum XD
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyVen 30 Déc - 12:29

Y'a pas de mal ^^
Désolée du retard, j'ai finis de lire hier mais j'avais pas le temps de m'occuper de ton journal de bord ><
C'est fait, fiche validée ♥
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire EmptyVen 30 Déc - 18:10

Merci beaucoup! *ç*
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MessageSujet: Re: Faye, la sulfureuse incendiaire   Faye, la sulfureuse incendiaire Empty

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Faye, la sulfureuse incendiaire

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