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 Tisvin ; Take these broken wings and learn to fly

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Tisvin
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Devil Race Soldier
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MessageSujet: Tisvin ; Take these broken wings and learn to fly   Tisvin ; Take these broken wings and learn to fly EmptyMer 5 Juin - 23:49





Tisvin


I.D. Card








Pseudo : Tisvin
Nom Réel : Suh Jia Lin
Age : 23 ans
Date de naissance : 12.08.1988
Lieu de naissance : Seoul, South Korea
Sexualité : Perturbée... Hétéro ?
Groupe :   Devil Race

feat Su Kyung

Dossier Personnel




Capacités ExpérienceDossier Judiciaire  
◗ Notions de Krav Maga
◗ Pas mauvaise au tire de précision
◗ Pole Danse
◗ Organisation et planification de l'assassina d'une 20 ène d'hommes
◗ Homicides volontaires
◗ Recherchée pour le meurtre d'un ministre du commerce international, sa femme et sa fille

Avant d'atterrir ici



Quoi que tout le monde en dises, on fait toujours ce qu'on peux avec ce qu'on a, pour essayer d'en faire quelque chose de mieux. Des fois ça foire, tout simplement.

C'est drôle mais c'est un peu comme ça que j'aurais tendance à résumer ma vie. Une série de foirage. Pas faute d'avoir essayé de faire mieux. Du moins je crois, peut-être qu'à un moment j'ai arrêté d'essayer de m'élever et choisit de creuser pour voir.
Comment expliquer ça... Je ne suis pas partie de bien haut. Mon père bossait dans une entreprise, ma mère buvait et n'était jamais fichue de garder un job. On vivait que grâce à l'argent de mon père, qui se tuait au boulot, mais ça dérangeait pas plus que ça ma mère.

Très vite, j'ai cherché un p'tit boulot qui me reporterait de l'argent, mais personne ne voulait d'une gamine de quatorze ans. Personne, à l’exception de ses hommes que l'ont croisent dans les ruelles une fois la nuit tombée. Ceux qui vous tendent un billet et vous propose de les accompagner à l’hôtel. Je n'étais pas idiote, je savais comment ça finirait si j'acceptais. Tentée par l'argent, je passais malgré tout mon chemin, baissant la tête.
Puis un soir, je fis la connaissance de celle qui deviendrait ma meilleure amie. Pendant sa pause cigarette, on discuta et elle m'expliqua comment elle gagnait des sous en servant quelques pervers plus ou moins vieux. Une tenue courte, peu habillée, quelques sourires et les billets venaient si vite. Je postulais dès le lendemain.

Ce lieu devient étrangement comme une seconde maison. J'avais des aînées qui veillaient sur moi, moi je ne faisais que danser autour d'une barre. Passé les premiers mois, mon niveau de danse s'améliora et j'eus enfin le droit d'être parmi les demoiselles qui figure dans les dansent privées. Un privilège offert qu'aux meilleurs potentiels, et qui rapportait gros.
Mon temps libre, je le passais avec ma collègue et meilleure amie, les cours, j'arrêtais d'y aller. Je cumulais les jobs dans le métiers, ajouter à « danseuse » le métier d’hôtesse. J'avais maintenant presque dix huit ans, et je me sentais à l'aise. Mon porte monnaie se remplissait et j'avais toujours réussit à esquiver le côté « sale » du boulot, j'avais gardé ma virginité. Je pensais plus être innocente pour autant, j'en avais vu des choses depuis que je bossais là bas... Mais en tant qu’hôtesse, je me contentais d'écouter et dire les mots voulu, « danseuse », je montrais ce qu'on voulait. C'était pas fatiguant, c'était bien.

Je pourrais me demander alors pourquoi j'ai accepter cet autre boulot, mais je sais très bien pourquoi. L'argent. C'était énorme comme somme, juste pour un soir. C'était génial. Min Jeong et moi sautillons d'impatience. Vous imaginez : invitez dans une villa chic, pour une soirée privée où nous devrions pas faire plus que d'habitude, à savoir danser et boire. Tout ça pour des centaines de billets chacune. Mieux encore, c'était nous deux, pas d'autre, juste nous qui étions choisis, notre physique plaisait plus.
Oui, j'étais vraiment abrutie par l'argent à cette époque, re-songer à ma joie me dégoutte. Mais passons. On nous plaça chacune dans un salon, rien de déconcertant : une barre pour danser, des canapés, du champagne, des hommes joyeux ; Chacune notre public, pas de jalouse. La soirée débuta bien mais ça tourna vite au cauchemars. Au moment où je pensais prendre une pause, un des gars m'attrape par le bras et m'attire vers lui, marmonnant un truc incompréhensible. Je veux reculer, mais sa main attrape ma nuque violemment tandis qu'une main fouille sous ma jupe. Paniqué, je cherche du regard la sortie ou n'importe qui susceptible de m'aider. Mais la porte est refermée, le salon à moitié vide.. Je comprend vite que la poignée d'homme autour attend juste son tour.
J'ai fais du mieux que j'ai pu, vraiment. Je me suis débattue, j'ai frappé, griffé, mordue aussi sûrement, mais j'ai quand même pas pu garder mes vêtements ni les empêcher de me plaquer contre un canapé. J'ai crié, j'ai pleuré mais rien n'a fait. J'ai cherché longtemps à lutter, mais j'ai finis par laisser tomber. J'avais trop mal pour continuer à me battre. J'ai entendu en pleurant en silence que ça s'arrête, et quand je n'ai plus pu pleuré j'ai juste continué d'attendre.

Aussi long que ce fut, ça finit par prendre fin tout de même. Un par un ils sont sortis et je suis restée seule dans la grande villa silencieuse, pleurant longtemps.
Je finis par m'enrouler dans un plaid et quitter la chambre. Je cherchais Min Jeong.
Je la trouvais... plus ou moins. Je pensais avoir passé la nuit en enfer, mais face au cadavre de Min Jeong, je sus que la sienne avait était pire. Trouvant des vêtements, je les enfilais avant de cacher Min Jeong dans le plaid. Tirant mon amie derrière moi, je quittais la maison dans un état second.

Ce fut la fin de ma belle vie. Le moment où je décidais qu'il était temps de creuser. Dans tout les sens du terme.
La prostitution – car oui ce se dont on m'accuserais je le savais - n'étant pas légale, je renonçais à porter plainte. Je connaissais le regard de ma société sur ce qui c'était passé, je savais que je serasi pointée du doigt. Au lieu de ça, j'enterrais Min Jeong seule dans un bois, creusant durant des heures même après le levé du soleil puis vidait son compte en banque.
Je pris le temps de réfléchir, plusieurs heures durant, roulée en boule sous une douche glacée. En sortant, j'avais des visages en tête.

Je n'osais pas retourner à mon travail. Je n'avais plus envie d'argent. Je suis restée terrée dans ma chambre durant deux jours, jusqu'à ce que mes parents parviennent à me faire parler. Je lu la honte dans leur regard, derrière la colère brulante de mon père, la colère qu'il resentait à mon égard. Tout au fond de moi, je comprenais. Il avait travaillé dure pour essayer de faire que je puisse manger. Et ça n'avait pas été assez pour moi. Il m'avait fallu plus d'argent. A tout prix. Je suis restée un jour de plus dans la maison, mais l'ambiance m'étais inssuportable. Ni mon père ni ma mère ne disaient plus rien, mais j'entendais leur reproche muets, je sentais la honte de mon père face à ce que j'étais devenue. Je fis mes valises et sortie seule. J'avais les clées de l'appartement de Min Jeong et je m'y rendis à pied, trainait ma valise douloureusement.
Ce fut une erreur, sans nul doute. Il ne fallu pas longtemps pour que mon ancien patron me retrouve. Accompagné de plusieurs hommes de main, il me demanda de le suivre. C'est là que je finis de réaliser pleinement l'ampleur de ma bétise. Pour travailler dans son club, je lui avait laisser mes papiers d'identité. Tout alla assez vite. Il m'expliqua poliement que j'allais être "transférée" dans un autre club. Revendue aurait été un terme plus approprié si on regarde les discutions de mes quelques futurs patrons potentiels. Ils discutaient de ma valeur, de combien chacun était prêt à payer. En état de choc, je restais silencieuse, attendant la fin de mon jugement, la fin de l'enchère.

J'irais dans un bar à hôtesse, le plus chic de Séoul je crois. Cacher derrière un hôtel de luxe, plusieurs chambres appartenaient en réalitée au club. Je n'aime pas parler des jours qui suivivrent. Sincèrement, les hommes me dégoutais, je faisais tout pour esquiver le moindre contact physique. Débuta alors mon condionnement, pour me "former" comme disais mon "patron". Ce conditionnement visait à me rendra apte à mon travail d'hôtesse, mais il fit plus que ça. Ma peur se déversa sur mon patron, ne me laissant plus que du dégout et de la haine envers les hommes en générale. Je parviens à maîtriser ce problème en quelques semaines. Si je ne pouvais sortir de ce système, je le détruirais de l'intérieur. Une détermination se forgeat en moi, gagnant chaque jour en ampleur et en puissance. Assez pour que je puisse relever la tête. J'avais finis de m’apitoyer sur mon sort. Je les détruirais. Pour Min Jeong. Et pour moi-même.

Il me fallu quelques jours pour trouver le maître d'art martial qu'il me fallait. Je pris des leçons de Krav Maga, une méthode d'autodéfense israélienne. Je n’excellais pas, j'ai pas assez épaisse, trop légère, pas assez forte. Mais je m'entêtais. Pire, j’entraînais avec moi quelques collègues et leur expliquais mon plan. M'accrocher à l'idée de me venger et venger Min Jeong, c'était tout ce qu'il me restait.
Il nous fallu plus un an pour être prêtes. Trouver nos cibles, établir un plan d'attaque, améliorer nos techniques. Le plan consistait à retrouver les hommes qui avaient tués Min Jeong. Tranquillement, lentement. Les séduire, s'infiltrer chez eux. Les empoisonner, les abattre par balle, briser leur cou, les étrangler. Qu'importe les moyens, les moments, le lieu ou qui. Mais nous allions descendre ces pourris de politiciens tous haut placés et ces hommes riches et pourris. Un par un, en changeant les modes d'actions, les acteurs, les cibles, les techniques, les méthodes...

C'est ce que nous avons fait, discrètement, sur plusieurs mois. Je m'occupais de plus de la moitié d'entre-eux. On couvrait nos traces toujours un peu mieux que la fois précédente.
Mais il y a cette nuit où tout à foiré. J'avais pris une chambre d’hôtel de luxe, le même que celui où ma cible dormait. Sans difficulté, je terminais la soirée avec lui dans sa chambre et avait qu'il ne termine de me déshabiller, je lui flanquait une balle dans le crâne avec un silencieux.
Je n'avais pas prévu que ça femme arriverait. Rapidement, les cris étaient partout dans la pièce, mais c'était trop bien insonorisé pour que ça filtre au dehors. Vainement, je tentais de lui expliquer ce qu'il avait fait, à moi, à Min Jeong. Mais elle savait. Elle savait déjà, elle connaissait les goûts de son mari pour ce genre de « jeu » comme elle disait. Elle me dégouttait. Profondément. Tant qu'il ne passait pas ses envies sur elle, c'était bon. Le coup de feu parti, sans que je le veuille, sans que j'y réfléchisse, dans un élan de rage.

Prise de panique, je quittais la chambre pour aller dans le petit salon et découvrais avec effrois une gamine, qui me fixais, attendant sagement que ses parents sortent. J'hésitais, je calculais mes chances. Elle m'avait vu. Elle les mènerait directement à moi. Elle n'avait plus de parent. Dans quelques minutes, elle verrait les corps dans sa chambre, sa vie serait foutue.
Je levais mon bras, assumant pleinement l'horreur de mon choix...



Voilà comment on en arrive là… Je cours. Je suis passée rapidement dans ma chambre louée sous un faux nom pour récupérer mon sac d'habits et mes sous, et je cours dans le couloir, je baisse la tête pour éviter les caméras de sécurité. Combien de temps faut-il pour que les corps soient retrouvés ? J'ai refermé la porte à clé... demain ? Après demain ? Bon sang, pour combien de temps ils ont loués cette foutue chambre déjà ? L’ascenseur est plein, je le délaisse pour les escaliers. J'ai envie de vomir. Je dévale les escaliers, pressée, le sac me pèse. Est-ce que j'ai bien nettoyé toutes les traces de sang de mon visage ? Pas le temps de me poser d'autres questions, je loupe une marche... du moins je le crois, à moins que ce soit juste le sol qui à disparu ? J'ai le temps de sentir l'herbe contre mon visage avant de perdre vraiment connaissance... Je savais que les chaussures à plus de dix centimètres de talons c'était risqué.


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Dernière édition par Tisvin le Lun 1 Juil - 22:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tisvin ; Take these broken wings and learn to fly   Tisvin ; Take these broken wings and learn to fly EmptyDim 23 Juin - 13:05

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